2.6. NOTRE SOUTIEN À LA RECHERCHE ARCHÉOLOGIQUE

SOMMAIRE
2.6.1. Le prix « Entremont-Fernand Benoit »
2.6.2. Autres formes de soutien à la recherche archéologique

2.6.1. Le prix Entremont-Fernand Benoit

(dernière mise à jour de cette page : 21 mai 2023)

RÈGLEMENT pour la session 2023 

Article 1 
L’Association Archéologique Entremont (désignée dans la suite par l’abréviation A.A.E.) a créé en 1998 un prix dénommé « Entremont – Fernand Benoit » en hommage au grand archéologue qui a dirigé les premières fouilles sur l’oppidum d’Entremont à Aix-en-Provence. Ce prix, attribué tous les deux ans (les années impaires), est destiné à récompenser une étude archéologique de grande qualité accomplie dans son cursus universitaire en France par un jeune chercheur ou une jeune chercheuse.
     Le jury se réserve cependant la possibilité de récompenser deux candidats au cas où deux d’entre eux lui sembleraient particulièrement méritants, en partageant la dotation.

Art. 2 
     Le présent règlement est fixé, éventuellement révisé pour chaque nouvelle session et rendu public par l’A.A.E. Les fonds nécessaires sont ceux prévus dans le budget de l’A.A.E., complétés éventuellement d’apports extérieurs dont l’origine est alors précisée. Les sommes distribuées dépendent du niveau du travail soumis au jury (mémoire de master 2 ou thèse de doctorat) et du nombre de candidats récompensés (1 ou 2).  
Le crédit maximum disponible provenant des réserves de l’association pour le prix 2023 est de mille cinq cents euros.                       

Art. 3
a) Les travaux universitaires soumis au jury doivent impérativement satisfaire à toutes les conditions suivantes :
— constituer un mémoire de master 2 ou une thèse de doctorat, l’un ou l’autre ayant été validé par les instances scientifiques universitaires françaises au cours des vingt-six mois précédant la date limite de dépôt des candidatures ;
— concerner exclusivement ou principalement la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ou les activités massaliètes plus lointaines ;
— concerner exclusivement ou principalement la période comprise entre le début de l’âge du Bronze (vers 2000 avant notre ère) et la fin de l’antiquité tardive (VIe siècle).

    b) Les candidats qui concourent en présentant un mémoire de master 2 devront être âgés de moins de 28 ans le jour de la date limite de dépôt des candidatures. Ceux qui concourent en présentant une thèse de doctorat devront être âgés de moins de 32 ans le jour de la date limite de dépôt des candidatures. Les anciens lauréats de ce prix ne peuvent plus concourir de nouveau. 

Art. 4
    Les personnes intéressées doivent faire acte de candidature auprès de l’A.A.E. :
— de préférence par courrier électronique au format pdf (adresse : contact@asso-archeo-entremont.com )
— à défaut, par courrier postal sur papier (adresse : Association Archéologique Entremont, 24 place des Martyrs de la Résistance, 13100 Aix-en-Provence). Attention aux délais postaux qui peuvent être longs dans une situation de crise sanitaire ou autre.
    Pour la session 2023, la date limite de réception des candidatures est fixée au lundi 06 février 2023 à minuit. Un accusé de réception sera envoyé.

    Le dossier de candidature doit obligatoirement comporter les indications suivantes, signées par le candidat (toute déclaration mensongère entraîne la disqualification) :
— nom, prénom, date de naissance, adresse complète, téléphone et adresse électronique du candidat ;
— titre du travail soumis au jury, avec commentaire explicatif (une page au maximum) ;
— nature du diplôme obtenu par ce travail avec indication de la date de soutenance et, le cas échéant, de la note et de la mention ;
— nom et adresse de l’organisme (laboratoire, université…) au sein duquel le travail a été réalisé et validé ; 
— nom, titre et adresse professionnelle du directeur (et éventuellement du co-directeur) de ce travail et noms des membres du jury ;
— pour les thèses, le rapport sur la soutenance ;
— déclaration du montant des autres récompenses déjà reçues ou à recevoir pour le même travail ;
— éventuellement, tout autre document jugé utile par le candidat (une page au maximum).

    Ces documents permettent à l’A.A.E. une présélection fondée uniquement sur la conformité des candidatures au règlement. Le résultat de cette présélection est communiqué rapidement aux candidats. Ceux qui ont été retenus doivent aussitôt transmettre à l’A.A.E. un exemplaire complet de leur travail, de préférence sous forme numérique au format pdf, à défaut sur papier. S’il s’agit d’un exemplaire papier, il sera restitué au candidat peu après la désignation du ou des lauréats ou très rapidement en cas d’annulation de la session.

Art. 5 
La sélection du lauréat est effectuée par un jury composé de :
— le président (ou son représentant) et un autre membre du conseil d’administration de l’A.A.E ; 
— le Conservateur Régional de l’Archéologie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ou un Conservateur du Patrimoine désigné par lui ; 
— plusieurs personnalités scientifiques de haut niveau, compétentes dans les domaines concernés par le prix, en activité ou émérites : directeurs ou chargés de recherche du C.N.R.S., professeurs d’université ou maîtres de conférences, ingénieurs de recherche, conservateurs du patrimoine…

    Le jury est présidé par l’une des personnalités scientifiques qui le composent (actuellement c’est M. Dominique Garcia, président de l’INRAP). 
Le jury peut consulter toute personne dont l’avis lui paraît souhaitable.
    Le recrutement et le renouvellement des personnalités scientifiques sont effectués par concertation entre les représentants de l’A.A.E. et les autres membres du jury. 
    Si un membre du jury se trouve être le directeur ou co-directeur d’un travail admis à concourir, il perd son droit de vote sur ce travail. 
    Les décisions du jury sont prises à la majorité absolue au premier tour de scrutin et à la majorité relative au second tour, le président de l’A.A.E. (ou son représentant) ayant alors une voix prépondérante en cas de partage égal des suffrages. Elles sont sans appel.
    Il n’est pas impossible que le prix ne soit pas décerné lors d’une session si aucun des travaux présentés n’a été jugé d’une valeur suffisante.

Art. 6
    Les lauréats sont avisés de leur succès personnellement, en principe dans un délai de deux mois après la date limite de dépôt des candidatures. La remise du chèque de récompense a lieu peu après. En revanche la remise du diplôme peut avoir lieu un peu plus tardivement, en fonction des circonstances. Les lauréats sont autorisés à faire état de cette récompense partout où ils le souhaitent.

Art. 7
   L’A.A.E. se réserve le droit d’annuler la session en cours [ce n’est encore jamais arrivé] si les circonstances le demandent, sans que cela puisse donner lieu à une quelconque indemnité au profit des candidats déclarés, si ce n’est le remboursement des frais éventuels d’expédition de l’exemplaire papier de leur travail.
    Le dépôt de candidature implique pour le candidat l’acceptation complète du présent règlement, qui doit être scrupuleusement respecté, et des décisions du jury.

Pour tout renseignement complémentaire sur ce prix :
contact@asso-archeo-entremont.com 

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ANCIENS LAURÉATS
DU PRIX « ENTREMONT – FERNAND BENOIT »

1998, année de création du prix (1 lauréat) :
— Jean-Christophe Sourisseau, pour sa thèse intitulée « Recherches sur les amphores de Provence et de basse vallée du Rhône aux périodes archaïque et classique (fin VIIe – début IVe s. av. J.-C.) ». (J.-C. Sourisseau est devenu maître de confér. à l’univ. d’Aix-Marseille et il est entré dans le jury de ce prix.)  

1999 (2 lauréats) :
— Dominique Pieri, pour sa thèse intitulée « Les amphores orientales en Gaule dans l’Antiquité tardive : IVe-VIIe siècles apr. J.-C. » 
— Marina Valente, pour son DEA intitulé « Contribution à l’histoire d’un quartier suburbain d’Arles à l’époque romaine, l’esplanade : la destruction de la fin du IIIe siècle ap. J.-C. »

2000 (1 lauréat) :
— Alain Veyrac, pour sa thèse intitulée « Nîmes antique et l’eau »

2001 (2 lauréats ex aequo) :
— Cécile Carrier, pour sa thèse intitulée « Programmes iconographiques dans les monuments publics de Gaule Narbonnaise (1er s. av. J-C – 2e s. ap. J-C) »
— Emmanuel Pellegrino, pour sa thèse intitulée « La céramique d’époque romaine sur les sites des Alpes-Maritimes (du 2e s. av. J-C au 6e s. ap. J-C); définition et évolution d’un modèle régional »

2002 (aucun candidat) :

2003 (1 lauréate) :
— Hélène Mallet, pour son DEA intitulé « L’iconographie des têtes de guerriers d’Entremont »

Le prix devient bisannuel.

2005 (2 lauréates ex aequo) :
— Lise Damotte, pour son DEA intitulé « La céramique tournée à pâte claire de Provence occidentale (VIe-IIIe s. av. J.-C.) »
— Elsa Sagetat, pour son DEA intitulé « Étude des structures LVII, L et XLII préromaines à Glanum » (Glanum est un site archéologique situé sur la commune de Saint-Rémy-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône.)

2007 (2 lauréats ex aequo) :
— Cécile Allinne, pour sa thèse intitulée « Les villes antiques du Rhône et le risque fluvial. Gestion des inondations dans les villes romaines. L’exemple de la basse vallée du Rhône ».
— Julien Vial, pour sa thèse intitulée « Les Volques Arécomiques et le Languedoc oriental protohistorique. Étude d’une entité ethno-politique préromaine (IXe – Ier s. av. J.-C.) ».

2009 (2 lauréats) :
— Élodie Martin-Kobierzyki, pour son master 2 intitulé « Le Castelet de Fontvieille durant la Protohistoire, étude céramique et synthèse de l’occupation (fouilles L. Poumeyrol, 1953-1975) » (Ce site se trouve dans les Bouches-du-Rhône.)
— Gaspard Pagès, pour sa thèse intitulée « La métallurgie du fer en France méditerranéenne de l’Antiquité au début du Moyen-Âge : jalons d’une approche interdisciplinaire ».

2011 (2 lauréats) :
— Raphaël Golosetti, pour sa thèse intitulée « Géographie du sacré du sud-est de la Gaule, de la protohistoire récente au Haut-Empire »
— Aline Lacombe, pour son master 2 intitulé « Domus de Grassi : approche documentaire et analyse du mobilier céramique ». (Les « domus » de Grassi sont des vestiges gallo-romains à Aix-en-Provence, fouillés vers le milieu du 20e siècle sous la direction de Fernand Benoit et Robert Ambard.)

2013 (2 lauréates) : 
— Julia Genechesi, pour sa thèse intitulée « Les monnayages gaulois et marseillais découverts en vallée du Rhône : circulation monétaire et approche économique« .
— Pauline Gohier, pour son master 2 intitulé « La céramique d’un dépotoir urbain du Haut-Empire à Arles. L’US 1051 et 1052 du site « 5 place Jean-Baptiste Massillon ».

2015 (2 lauréats ex aequo) :
— Alexia Lattard, pour son master 2 intitulé « Étude archéo-anthropologique des inhumations du site des Termes, espace funéraire de Forum Voconii ». (Ce site se trouve dans le Var.)
— Alex Sabastia, pour son master 2 intitulé « Le navire de commerce au IIe s. av. J.-C.: dimensions et tonnage des épaves Chrétienne C, Baie de Briande et Alistro 1 ». (Épaves des côtes varoise et corse.)

2017 (1 lauréate) :
— Marie Valenciano, pour sa thèse intitulée « Saint-Blaise / Ugium : de l’agglomération tardo-antique au castrum médiéval. Relectures et regard nouveau. » (Saint-Blaise est sur la commune de St-Mitre-les-Remparts, BdR).

2019 (2 lauréates ex aequo) :
— Laura Rohaut, pour sa thèse intitulée « Les naïskoi votifs de Marseille. Étude des édicules avec femme assise dans les cités phocéennes, ioniennes et éoliennes à l’époque archaïque ». (Les naïskoi sont des sortes de stèles sculptées) 
— Elsa Roux, pour sa thèse intitulée « Les placages de marbre de Vaison-la-Romaine : le décor d’applique en marbre du complexe monumental du forum et des autres édifices publics et privés de la capitale voconce ».

2021 (1 lauréat) :
— Axel Cauvin, pour sa thèse intitulée  » Aux origines de la Provence : les populations gauloises entre hellénisation et romanisation (300 – 125 av. J.-C.). Contextes archéologiques et concepts historiques ».

2023 (1 lauréat):
— Luca Banchetti, pour sa thèse intitulée  » Le mobilier métallique d’Arles et sa région (VIIIe s. av. n.è. – Ier s. de n.è.) : entre réseaux d’échanges et systèmes économiques. »


2.6.2. Autres formes de soutien à la recherche archéologique

(dernière mise à jour de cette page : 1er juin 2020)

2013
En mai et juin, nous avons subventionné une analyse en laboratoire des enduits qui ornaient le portique aux crânes de l’oppidum d’Entremont. Coût : 538 euros.

2020 
Nous nous sommes engagés à verser 4 000 euros de subvention pour l’édition du premier volume de la grande synthèse sur l’oppidum d’Entremont dirigée par Patrice Arcelin, directeur de recherche honoraire au CNRS, intitulée Entremont, une agglomération de Provence au IIe siècle avant notre ère. Ce volume devrait paraître en 2020.

Aide à des étudiants

L’association est assez souvent sollicitée par des étudiants en histoire, archéologie, histoire de l’art, conservation du patrimoine, parfois dans d’autres disciplines, qui souhaitent des renseignements, de la documentation, l’autorisation de reproduire des photos, etc. Nous répondons favorablement dans la mesure de nos moyens et disponibilités. Voici quelques exemples :

— En novembre 2003, une étudiante en architecture de Paris, Mlle Audrey Arnaud, nous contacte dans le cadre de son diplôme de fin d’études comportant un projet théorique de musée de site à Entremont. Charrière la rencontre plusieurs fois pour lui fournir des renseignements. En novembre 2004 elle soutient avec succès son projet à Paris devant le jury de l’école d’architecture, jury dont fait partie Charrière à titre de personnalité extérieure. Ce projet très original consiste à implanter un chapelet de petits bâtiments en bordure de l’oppidum, côté sud-ouest et sud-est. 

— Le 26 octobre 2007, prêt à Aline Lacombe, étudiante en archéologie, des archives du fonds Ambard sur l’enclos archéologique de Grassi à Aix-en-Provence pour un master d’archéologie. 

— En 2010, à plusieurs reprises au printemps, Charrière fournit des renseignements à Mlle Agnès Vernerey qui veut se documenter sur le patrimoine archéologique du massif de Ste-Victoire. Elle travaille en effet sur un dossier de mise en valeur de ce secteur à la demande de l’organisme « Grand Site Ste-victoire » qui est un syndicat mixte départemental regroupant 14 communes.

— En avril 2013, nous sommes contactés par une dame de Marseille, Mme Catherine Bartoli, qui suit une formation archéologique universitaire à distance. Le travail qui lui est demandé consiste à inventorier et étudier les archives archéologiques d’une association et elle a choisi la nôtre. Nous lui ouvrons nos archives. Elle obtient en 2015 une bonne note pour son mémoire de 134 pages, dont elle nous offre un exemplaire.

— En octobre 2013, nous sommes contactés par un groupe de 5 étudiantes de l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale qui se trouve à Aix, rue Gaston de Saporta (MMlles Anouche Allain, Gisèle Belotshi, Elise Burande, Barbara David et Emilie Palayer). Dans le cadre de leurs études, elles doivent organiser une manifestation culturelle et elles ont choisi comme thème Entremont et les Celtoligures. Nous leur accordons une subvention de 500 euros et nous nous engageons à faire deux visites guidées (au lieu d’une seule d’habitude) pour les Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014 ; d’autre part, lors de ces deux Journées, nous aurons un stand pour l’association dans la cour de leur institut pour présenter l’association au public. De leur côté, ces étudiantes présentent dans leur institut une bonne petite exposition sur Entremont, avec photos, plans et moulages et de petits spectacles de reconstitution historique qui sont applaudis.